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Il était une fois l'astrologie...

Première partie

L'histoire de l'astrologie de ses origines à nos jours

L'astrologie moderne provient des connaissances astronomiques les plus anciennes de l'humanité. On imagine aisément le début de l'histoire... Depuis la nuit des temps, l'Homme n'a eu qu'un objectif : survivre et s'adapter au monde dans lequel il évolue, un monde parfois source de richesses et parfois hostile. Avec le développement de son intelligence, il a observé ce qu'il voyait autour de lui. Bien sûr, au départ, ses constats furent très simples. Il remarqua la présence du Soleil et de la Lune dans le ciel et l'alternance du jour et de la nuit. Il prit progressivement conscience des cycles lunaires et soli-lunaires et du rythme des saisons qui lui permirent de développer des travaux agricoles. Plus le temps passait et plus l'Homme observait et affinait son savoir et il finit par découvrir l'existence d'un lien entre les phénomènes célestes et certains événements terrestres. L'astrologie était tout simplement en train de naître ! Chaque civilisation succède à l'autre et enrichit de ses connaissances et de ses expériences le savoir de plus en plus sophistiqué de notre astrologie moderne. Chaque observation de la connexion entre le ciel et la vie humaine est transmise par nos ancêtres aux générations suivantes ! C'est cette formidable aventure que nous vous proposons de vivre et nous allons, ensemble, avancer dans la fantastique histoire de l'astrologie.

Les recherches archéologiques actuelles permettent d'affirmer avec certitude que l'astrologie prend sa source en Mésopotamie, mais des études en cours laissent planer le doute sur un lien étroit et plus ancien de l'homme avec le ciel du temps de la préhistoire !

grotte-lascaux

Et si les prémices de l'astrologie dataient de la préhistoire ?

Des découvertes surprenantes dans la grotte de Lascaux, vieille d'environ 17 000 ans, réalisées par la paléo-astronome Chantal Jègues-Wolkiewiez transforment notre vision du Paléolithique ! Ses recherches lui ont permis de décoder les fresques de la célèbre grotte : elles reproduiraient une carte du ciel d'il y a 10 000 ans ! Elle pense y reconnaître une figuration des Pléiades et du zodiaque. À titre d'exemple, l'étoile fixe Aldébaran est l'astre le plus brillant de la constellation du Taureau or la position de cette étoile est précisément dessinée dans la grotte de Lascaux comme l'œil gauche d'un taureau !

Cette chercheuse indépendante a étudié près de 130 grottes et abris et sa conclusion est stupéfiante : les premières peintures de l'humanité seraient une représentation du ciel d'il y a 35 000 ans ! Cela donne le vertige ! Nos ancêtres si lointains connaissaient le cycle solaire et les phases de la Lune ! L'archéologue paléontologue Alexander Marshack a observé l'os d'aigle de l'abri Blanchard vieux d'environ 32 000 ans : les découpes seraient la représentation des différentes lunaisons, une sorte de premier calendrier lunaire !

Ces théories n'ont pas été validées par la communauté scientifique et le manque de financement a empêché la poursuite des recherches, mais la question est posée : et si les bases de l'astrologie dataient de la préhistoire ?

En tous cas, nous ne sommes pas au bout de nos surprises avec d'autres découvertes archéologiques qui refaçonnent notre vision de l'histoire de l'astrologie !

La plus ancienne représentation du cosmos date de l'âge de bronze !

nebra

Quelle stupéfaction lorsqu'est découvert le fameux disque de Nebra (petite bourgade allemande) datant de 3 600 ans avant Jésus-Christ ! En plein âge de bronze, voilà qu'un étrange disque de couleur verte oblige les archéologues à se rendre à l'évidence : ils se trouvent face à la plus ancienne représentation du cosmos connue et validée à ce jour ! L'astronome allemand Wolfhard Schlosser en est persuadé : ces hommes dits primitifs avaient des connaissances astronomiques précises, car, sinon, comment expliquer la représentation édifiante et précise de 32 étoiles dont un amas semble être les Pléiades, un croissant de Lune et un Soleil sur cet objet ? Les scientifiques sont arrivés à la conclusion que le disque de Nebra servait également de calendrier agricole. Et cela changerait tout : ces hommes du Néolithique deviendraient des paysans qui observent le ciel pour gérer et développer leur système agricole.

Mais ce n'est pas tout : d'autres fouilles à 20 km de Nebra ont permis de découvrir un sanctuaire astronomique érigé autour de 7 000 ans av J.-C. C'est le cercle de Goseck (Allemagne) avec ces 80 mètres de diamètre et qui reçoit précisément les rayons du soleil lors des solstices d'été et d'hiver et cela bien avant la célèbre construction de Stonehenge (plaine de Salisbury – Sud-ouest de l'Angleterre) qui a débuté vers 3 050 av J.-C. ! Plusieurs théories ont vu le jour qui laissent supposer que nos ancêtres étaient en mesure de prévoir les solstices et les équinoxes, les éclipses totales de Lune et qui feraient de Stonehenge une sorte de grand calendrier avec un calcul précis des positions du Soleil et de la Lune par rapport à la Terre. Les vestiges d'un site néolithique datant de 4 000 av. J.-C. ont également été mis à jour dans le Sahara égyptien à Nabta Playa (Sud de l'Égypte à 100 km à l'ouest d'Abou Simbel) : il s'agit d'un monument mégalithique préhistorique de 49 m², portant le nom de cromlech, qui servait de calendrier pour le solstice d'été et qui pointait sur certaines étoiles comme Sirius ou la ceinture d'Orion. De l'Allemagne à l'Égypte, en passant par l'Angleterre, il semblerait que les hommes du Néolithique donnaient une importance majeure à l'observation des astres. Sans doute manque-t-il encore, aujourd'hui, des certitudes scientifiques, mais les coïncidences sont pour le moins troublantes.

Une lentille astronomique datant de 3 000 ans av J.-C. ? Et si c'était vrai ?

Et voilà encore une découverte qui pose beaucoup de questions : la lentille de Nemrod (ou Nimrud) du nom du site archéologique assyrien (actuel Irak). Il s'agit d'un étrange objet de quartz ayant des similitudes frappantes avec une lentille : une sorte de première trace d'instrument optique. Certains historiens en sont persuadés même si la communauté scientifique continue d'examiner l'utilité de cet outil, car ces découvertes remettent en cause la théorie de l'évolution de l'homme (d'où l'importance des débats autour de ces objets). Le professeur Giovanni Pettinato (université de Rome) pense que cela expliquerait pourquoi les Assyriens avaient découvert la planète Saturne et ses anneaux. Pas de certitude donc, mais des points de vue qui offrent de nouvelles perspectives sur l'origine de l'astrologie...

Nous voilà déjà dans la grande ère de la Mésopotamie (Moyen-Orient actuel), celle reconnue par tous comme le berceau de l'astrologie.

Namman-Bel : la première compilation connue des connaissances astrologiques découverte en Mésopotamie !

On sait que les Babyloniens et les Assyriens archivèrent leurs observations astronomiques jusqu'au IIIème millénaire avant J.-C. Les Sumériens se mirent à élaborer des calendriers en fonction des constellations. Des milliers de tablettes d'argile ont été retrouvées et contiennent une multitude de textes astronomiques rédigés en cunéiforme. Cela permet de savoir aujourd'hui qu'ils avaient identifié, alors, les six planètes visibles. Vers 2 750 av. J.-C., le roi mésopotamien Sargon l'ancien fût à l'origine de la première compilation connue des connaissances astrologiques de son époque appelée Namman-Bel : elle n'a cessé d'être enrichie par ses successeurs et compte pas moins de 70 tablettes.

Les Sumériens étudiaient le ciel depuis des tours qu'ils appelaient des ziggourats qui signifient « tour entre ciel et terre » : les plus anciennes stations d'observation du ciel datent de 4 000 ans av. J.-C. ! L'état des fouilles archéologiques actuelles permet de considérer que les Mésopotamiens inventèrent l'astrologie vers 2 500 av. J.-C. La première trace écrite qui prouve que nos ancêtres faisaient un lien entre les configurations célestes et un événement terrestre daterait de 2 259 av. J.-C. : elle a été trouvée à Ninive, ancienne ville assyrienne (Irak actuel). Ce texte fait une corrélation entre une éclipse lunaire et la mort du roi mésopotamien d’Akkad. Les Babyloniens sont à l'origine d'un calendrier basé sur la course du Soleil et sur les phases de la Lune (1 800 av. J.-C.).

astrologie

Des astronomes vont noter nuit après nuit tous les phénomènes célestes observés. Est découvert également à Ninive un texte fondamental appelé le Mul Apin et datant de 1 370 av. J.-C. : c'est la première carte du ciel connue avec pas moins de 66 constellations. On retrouve déjà le Lion, le Scorpion, la Balance, le Taureau du ciel, les grands jumeaux (les Gémeaux), le crabe (le Cancer), le poisson chèvre (le Capricorne) et les autres signes astrologiques ! Les fouilles des ruines de l'ancienne Ninive mirent à jour plus de 25 000 tablettes d'argile (la plus ancienne bibliothèque du monde !) dont 4 000 dédiées aux présages du roi babylonien Assourbanipal (règne de 669 à 626 av. J.-C.). Les Babyloniens sont donc les inventeurs des 12 signes astrologiques du zodiaque actuel et du cercle de 360 degrés découpé en 12 parties égales de 30 degrés sans doute vers 500 av. J.-C. Les Sumériens dessinaient des cartes avec de nombreuses constellations et les planètes comme Mercure, Jupiter ou Vénus et prédisaient les éclipses solaires et lunaires. Ils notaient les taches du Soleil et firent la première répartition des étoiles fixes sur le zodiaque. Des représentations sumériennes montrent un dessin précis de notre système solaire où le Soleil apparaît au centre avec les autres planètes qui gravitent en orbite autour : une sorte de système héliocentrique bien avant l'heure ! Le premier horoscope individuel connu est un texte babylonien datant de 410 av. J.-C.

La civilisation mésopotamienne a fini par péricliter et les astrologues quittèrent leurs observatoires et leurs écoles, mais les fondements astrologiques suméro-babyloniens influencèrent les plus grandes civilisations à venir. L'Égypte, la Grèce, l'Inde et la Chine s'enrichirent de leur savoir : une nouvelle étape de l'histoire de l'astrologie commença alors...

L'astrologie chinoise ? Des origines inconnues...

astro-chinois

Si l'astrologie chinoise s'est nourrie de l'astrologie chaldéenne, elle existait toutefois bien avant cela. Les origines de l'horoscope chinois restent inconnues, mais il influe sur la vie des Chinois depuis plus de 5 000 ans ! Selon la tradition, c'est l'empereur Huang Di qui, en 2 637 av. J.-C., codifia le premier calendrier astrologique chinois qui référence 111 étoiles. La Chine impériale saisit très vite l'importance de l'astrologie et sa pratique fut interdite sauf aux astrologues de la cour : les empereurs craignaient que leurs adversaires n'utilisent les connaissances astrologiques pour connaître leurs périodes de faiblesses et les éliminer du trône.

À la différence de l'Occident, l'astrologie chinoise est basée sur des cycles lunaires de 12 mois. Vers 2 000 av. J.-C., les astronomes de la cour utilisaient déjà un calendrier soli-lunaire et connaissaient le cycle des nœuds lunaires encore utilisé de nos jours.

Le sage Lao Tseu (à l'origine du taoïsme) qui vécut vers le milieu du Vème siècle av. J.-C. aurait été le grand astrologue de la dynastie des Zhou (ou Tcheou). Les textes retrouvés permettent d'affirmer qu'il considérait l'étude des mouvements des planètes et de leur lien avec leur signification terrestre comme la voie qui conduit à la sagesse.

Revenons, à présent, en Europe, car le monde celte s'est finalement révélé beaucoup plus raffiné et savant que nous ne le pensions à l'origine. Les dernières trouvailles archéologiques donnent une vision nouvelle et très intéressante du monde des druides.

Le plus ancien calendrier lunaire celtique retrouvé en Forêt-Noire allemande !

La tombe royale du Tumulus du Magdalenenberg à proximité de Villingen-Schwenningen en Forêt-Noire (Allemagne) a livré un étrange secret : la présence d'une énorme construction de plus de 100 mètres de large qui représente un calendrier celtique ! Les chercheurs du Musée Central Römisch-Germanisches (Mayence – Allemagne) dont le docteur Allard Mees, grâce à des programmes informatiques spécifiques et performants, sont arrivés à la conclusion que l'ordre des sépultures autour de la tombe funéraire royale centrale est la réplique exacte des constellations célestes de l'hémisphère Nord ! Le tumulus est orienté vers la Lune et confirme que l'astrologie celtique est, avant tout, une astrologie lunaire. Cette construction permet d'aboutir au solstice d'été de 618 av. J.-C. ! Voici donc le plus ancien et le plus complet des calendriers celtiques orientés vers la Lune !

Il est toutefois difficile de donner beaucoup de précisions sur le lien étroit qui unissait le monde des druides avec le ciel, car leur religion était basée sur la transmission orale : il existe donc très peu d'écrits en langue gauloise. Il faudra attendre l'invasion de la Gaule par Rome et les descriptions détaillées de Jules César pour se faire une idée un peu plus précise de l'étude des astres par les Celtes. On apprend alors que les druides se sont imposés par leurs compétences en divination et leurs bonnes connaissances astronomiques. Le mot druide apparaît pour la première fois dans des textes grecs vers le Vème siècle av. J.-C. : druide est formé de deux syllabes « dru » et « uideo ». Les linguistes ont longtemps pensé que « dru », en langue celtique, signifiait chêne et « uideo » voir ou savoir, mais « dru » peut vouloir dire très. Les druides seraient les « très savants », les hyper-savants de leur époque qui passaient jusqu'à 20 ans de leur vie à l'école pour s'instruire ! Ils sont les détenteurs du savoir astrologique.

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La découverte du calendrier de Coligny, datant approximativement du 1er siècle av. J.-C., sur la commune de Coligny (Ain - France), précise les connaissances astrologiques celtiques. Il s'agit d'une table calendaire en bronze dont il manque certains morceaux. À l'heure actuelle, c'est le plus long texte gaulois connu avec 2 200 lignes : un exploit pour une civilisation qui refusait la pratique de l'écriture ! Sa complexité met en avant une longue observation du ciel. Ce calendrier insiste sur les mois fastes et néfastes : cela révèle qu'un lien était fait entre les faits célestes et les événements terrestres. Non seulement les Gaulois se basent sur la Lune, mais décomptent le temps par nombre de nuits et non pas par nombre de jours. Toutefois, l'astrologie lunaire celtique sera supplantée par l'astrologie solaire du monde des Romains lorsque Jules César envahira la Gaule.

Si les Romains ont eu une influence forte et contradictoire sur le devenir de l'astrologie, ce sont, avant eux, les Grecs qui ont largement favorisé l'essor de l'astrologie : ils ont permis son plein épanouissement et la construction d'une codification précise.

La Grèce digne héritière de l'astrologie chaldéenne : l'âge d'or de l'astrologie !

Le philosophe grec Platon (428-347 av. J.-C.) jouera un rôle positif dans le développement de l'astrologie : dans son dialogue Timaios (Timée), il précise les principes fondamentaux qui relient les phénomènes célestes et terrestres et donne aux planètes leurs noms dérivés de la mythologie. Les conquêtes d'Alexandre le Grand (356-323 av. J.-C.) ont largement participé au développement de l'héritage astrologique babylonien dans le monde grec : le roi de Macédoine aurait confié à l'historien grec Callisthène d'Olynthe (360-327 av. J.-C.) la traduction de nombreux textes babyloniens. Vers 280 av. J.-C., une école d'astrologie (fondée par le prêtre babylonien Bérose) apparaît sur l'île grecque de Kos : elle aura une influence clef sur la suite de l'astrologie puisque l'on se met à étudier l'horoscope d'un individu donné et les caractéristiques de sa personnalité. L'astrologie individuelle vient de naître !

Au 2ème siècle av. J.-C., l'astronome grec Hipparque de Nicée fait l'inventaire de près de 800 étoiles en fonction de leur luminosité et de leur taille ! Il découvre la précession des équinoxes c'est-à-dire le lent changement de direction de l'axe de rotation de la Terre. Une des conséquences de ce mouvement est que l'étoile la plus proche du pôle Nord change : de nos jours, l'étoile Polaire est Alpha Ursae Minoris, mais, par exemple, vers 3 000 av. J.-C., c'était Vega. Hipparque avait donc résolu le dilemme et la « découverte » qui tourmente encore notre monde du début du XXIème siècle : oui, il existe un décalage entre le zodiaque sidéral (basé sur les constellations) et le zodiaque tropical calculé sur le mouvement apparent du Soleil. Oui, ce décalage va s'accentuer, mais l'astrologie occidentale reste bel et bien une astrologie solaire donc tropicale !

Peu à peu, toutes les régions du monde se passionnent pour l'astrologie ! Si l'Égypte possède des connaissances multimillénaires sur l'étude du ciel, les traces archéologiques de zodiaques égyptiens datent de l'époque grecque dite ptolémaïque (333-51 av. J.-C.). Partons, ensemble, à la découverte des tombeaux égyptiens...

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L'astrologie égyptienne : du zodiaque de Dendérah à la tombe d'Athribis

Le zodiaque égyptien apparaît comme une fusion d'éléments culturels babyloniens, grecs et égyptiens. L'une des plus belles découvertes archéologiques dans ce domaine est sans nul doute le magnifique zodiaque de Dendérah daté de 50 av. J.-C. : c'est l'expédition en Égypte de Napoléon Bonaparte de 1799 qui permit de mettre à jour cette merveille. Il s'agit d'un plafond en grès d'une chapelle située au premier étage du temple de la déesse Hathor à Tintyra (actuelle ville de Dendérah qui se situe à 65 km au nord de Louxor). Il représente une carte du ciel de forme circulaire avec le dessin des 12 constellations et de 5 planètes visibles à l'œil nu. On note également sur le pourtour la présence de 36 décans.

Les fouilles archéologiques ont également permis de mettre à jour sur le plafond d'une tombe d'époque ptolémaïque la peinture de deux zodiaques à Athribis (delta du Nil) appelée « tombe du zodiaque ». Ce sont des peintures colorées qui semblent représenter les horoscopes (thèmes de naissance) de deux frères. En effet, les planètes sont clairement situées dans les signes : le Soleil en Taureau et la Lune en Gémeaux par exemple. L'ascendant est également mis en avant. Cela permet de supposer que les Égyptiens avaient intégré les notions d'astrologie individuelle.

Les Romains, réfractaires au départ à l'astrologie, finissent par assimiler les concepts grecs et vont, eux aussi, s'intéresser à l'astrologie. À titre d'exemple, l'homme d'État et orateur Cicéron (106-43 av. J.-.C.) est l'auteur du dialogue De Divinatione, une sorte d'essai qui justifie l'étude et la pratique de l'astrologie.

Une pièce d'exception de l'époque gallo-romaine : le disque de Chevroches !

À cet égard, il existe un objet unique en son genre découvert à Chevroches (Nièvre – France) par une équipe de l’INRAP : un disque en tôle de bronze de 6,5 centimètres de diamètre datant du IIIème siècle de notre ère appelé disque de Chevroches. Une trentaine de spécialistes de disciplines aussi variées que l'astronomie, l'archéologie, les lettres modernes et l'astrologie sont arrivées à la conclusion que cette pièce d'exception est un instrument à caractère astrologique et astronomique. Le disque est subdivisé en 12 compartiments égaux dans lesquels sont inscrits trois mots en grec qui correspondent aux 12 mois égyptiens, aux 12 signes du zodiaque et aux 12 mois romains ! Un résumé en somme des influences des autres civilisations sur l'astrologie romaine !

Après une grande période d'apogée, l'astrologie va connaître une dure époque où elle est purement et simplement pourchassée.

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