À l’instar de la Fête de la Musique ou de la Nuit des Musées, la Fête des Voisins (dernier vendredi de mai ou 1er de juin) est une invention française au succès fou et exporté. À la différence que là, la fête veut déclencheur de lien social. À l’instar de la Fête de la Musique ou de la Nuit des Musées, la Fête des Voisins (dernier vendredi de mai ou 1er de juin) est une invention française au succès fou et exporté. À la différence que là, la fête veut déclencheur de lien social.
Elle part d’un constat : repli sur soi, peur de l’autre, individualisme, solitude... progressent en ville. Un homme, Anastase Perifan, en a fait son combat.
Tout commence en 1990, alors engagé en politique locale dans le 17° arrdt de Paris, il découvre le cas d’une dame retrouvée morte chez elle 4 mois après son décès. Il fonde alors Paris d’amis, association mobilisant contre l’isolement. Et en 1999 il lance la Fête des voisins. Un succès : 800 immeubles, 10 000 habitants participent.
Le concept : réunir un immeuble, une rue, un quartier autour d’un apéritif convivial pour faire connaissance, échanger. Au-delà de la convivialité, le souhait est de favoriser la solidarité, développer un sentiment d’appartenance à un quartier et initier des pratiques durables.
Rapidement, soutenue par les maires et bailleurs sociaux, l’opération prend une envergure nationale, puis européenne et internationale : plus de 16 millions de personnes, 36 pays, 1 400 partenaires.
Un formidable succès dû à l’attractivité d’un projet dans lequel ou peut s’impliquer simplement et témoin d’une volonté de tous d’un meilleur « vivre ensemble ».
Pourtant, si tout le monde connaît cette fête, seul un quart des Français y participe, signe que le RV a encore beaucoup à faire.